Comprendre les sub' de la musique

COMPRENDRE LES SUB' DE LA MUSIQUE

Lorsqu’on est dans la musique la recherche de financements peut être un véritable défi. Les subventions sont une source de financement très prisée dans l’industrie musicale. Il est donc essentiel d’en comprendre les enjeux.

Tu remarqueras qu’on utilise rarement les termes subventions et aides financières, nous t’expliquons pourquoi : En général, lorsqu’on parle d’aides financières ou d’aides à la création, on fait référence à ce qui provient d’organismes privés (SACEM, SPPF, SCPP, ADAMI, SPEDIDAM). Alors que lorsqu’on parle de subventions, on fait référence à l’argent qui vient d’organismes publics (DRAC, Centre National de la Musique, Collectivités territoriales, etc.). Chez La Neuvième Muse, on utilise le terme sub’ pour parler de l’argent qui vient des organismes privés et du Centre National de la Musique.

1 -Avoir une structure

Excepté pour les aides spécifiquement dédiées aux auteurs et compositeurs tous les autres types d’aides exigent d’avoir une société ou une association.

2 - Adhérer aux organismes de la musique

Les sub’ à ta portée dépendent des organismes auxquels tu es adhérent. Sans oublier qu’avant même de te préoccuper des sub’ l’intêret d’adhérer est la perception des droits musicaux. Ces sociétés perçoivent et reversent l’argent lié à l’exploitation de ta musique.

3 - Avoir un contrat de distribution

Si tu n’as pas un contrat de distribution au moins sur le digital, ça va être compliqué ! Tu n’es malheureusement pas éligible à la majorité des aides sub’ album de la musique. Tu ne sais pas si tu as un agrégateur ou un distributeur ?

Le distributeur signe avec ta structure un contrat et perçoit un pourcentage sur tes ventes (streaming et albums). Alors que l’agrégateur est un prestataire de services que tu paies. L’un est un partenaire, l’autre est un prestataire.

Organisme de Gestion Collective (OGC) : sociétés civiles constituées dans le but de percevoir et de reverser, aux artistes ou ayants droit adhérents, les redevances qui leur sont dues au titre de l’exploitation de leurs œuvres.